Résumé des 2 dernières semaines
Depuis le dernier article, Éloïse est retournée à la crèche, et on a même pu fêter son anniversaire sans être embêtés par des virus trop méchants et sans passage aux urgences. Mais ces 2 dernières semaines ont été particulièrement chargées :
Bronchite spastique. Ventolin. RDV chez la pédiatre. Surveillance. Passage aux urgences parce qu'elle fatiguait vraiment beaucoup pour respirer. Hospitalisation. Antibiotiques, aerosols, lunettes à oxygène. Descente aux soins intensifs parce que ça n'allait pas mieux. Mise sous ventilateur pour forcer de l'air dans ses petites bronches et éviter qu'elle ne se ferment à chaque expiration. Retour en hospitalisation traditionnelle. Retour a la maison sous antibio et ventolin.
Arrêt des antibiotiques (fin du traitement). Éloïse reprend des forces mais recommence à faire de la fièvre par moments. Poussée dentaire en parallèle.
2 jours plus tard, toujours de la fièvre qui répond mal au paracétamol, de plus en les agitée et plaintive. Louis l'amène aux urgences jeudi matin. Saturation en oxygène limite, mais pas de franche détresse respiratoire, gros syndrome inflammatoire à la prise de sang (CRP 170), radio des poumons non concluante, ventre souple, vomissements… les médecins concluent à une surinfection bronchique, on change les antibiotiques et hospitalisation. Nuit très agitée, vomissements. Vendredi matin, l'assistante vient la voir à 7:30 alertée par l'infirmière qui est inquiète. Raideur de nuque, suspicion de méningite. Branle bas de combat : scanner, ponction lombaire, changement d'antibiotique. Attente des résultats. Couverture antivirale intraveineuse au cas où ce serait un herpès. Les résultats penchent plus pour une méningite virale mais on en aura la certitude à 48h du prélèvement.
A priori une méningite virale est moins grave qu'une meningite bactérienne et peut être causée par n'importe quel virus qu’elle rencontre. Mais on a encore plein de questions.
Bref. On reste à l'hôpital au moins jusqu'à mardi. En attendant, elle essaie de se reposer mais n'est vraiment pas confortable malgré le paracétamol. Vivement que tout ça soit derrière nous.